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Channel: Votre Féminité, Mode, Glamour et Bas Nylon à couture
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Pas assez, trop !

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Pas assez, trop !

Ce matin, en achetant mon magazine féminin habituel, j'ai eu le bonheur encore renouvelé de croiser les pages de publicité où je ne me vois pas, je ne me retrouve pas, je ne rêve pas, rien avec moi. En pourtant je ne suis pas vraiement extraterrestre, plutôt banalement terrienne. Mais ma trentaine arrivant dans quelques semaines, je ne me retrouve pas dans leurs visions de pub et pour la mode, je me pose des questions, pourquoi des mannequins si jeunes, si maigres pour ne pas dire si fines, pour ne pas dire totalement juvéniles et non formés. Moi aussi j'étais comme cela, une saucisse géante qui aimait avec douceur, humour et sourire me rappeler mon statut de hot-do sans tranches de pain. On rigolait bien car effectivement mes tee-shirts de taille douze ans, je les ai mis jusqu'à dix huit ans, fine longue, toutes en jambes, sans vraie taille, sans fesses. Un tube long et une version crop-top pour la mini-longueur des mêmes tee-shirts. 

 

Puis un jour miracle, les seins, un bout de pilule, l'amour, je sais pas un bonnet B orgueilleux pour ne pas dire A, est devenu un bonnet C, mes hanches sont venues se glisser sous une jupe trapèze, mon bonheur avec, ses mains à lui aussi dessus. Des études car avec un bac, diplôme tant sacralisé, on a rien, donc d'autres choix, d'autres doutes quant aux réelles possibilités de boulot en sortant après. Rien de plus. Une féminité qui jonglait entre jean confort et petites robes si agréables mais où l'image dans le miroir était en décalage avec mon moi. Son amour m'a aidé à me comprendre, me rassurer, m'embellir entre crises de doutes et belles émotions. 

 

Et puis les cheveux, les coupes de cheveux, les vieilles photos entre mon adolescence et maintenant. Des couleurs, des longueurs, des versions pas peignées, avec ou sans volume, courtes aussi, en attendant d'être de nouveau longues.

 

Pas assez ou peut-être trop.

 

Pas assez, trop !
Pas assez, trop !

 

Alors ce matin, les articles sont les préparatifs à des vacances, lesquelles quand on cherche un nouveau boulot après un nième stage avec un bac+5. Des CDD à rallonges, des postes imaginaires, des projets qui capotent et là devant mes yeux, régime pour la plage, cet été. Mais je m'en fous, totalement. J'aime le nutella, oui énormément, là ce soir, là hier, là demain, quand je veux, où je veux, et avec des footings entre copines ensuite. Je croque, je mange pas, je me cherche, je bosse, je bosse pas, je cherche un nouveau boulot, et mon régime il est dans ma tête. 

 

Le meilleur reste dans les petites phrases des responsables RH, une sémantique hilarante digne d'un prochain one-woman-show. "Pas assez de dipômes pour ce poste", "pas le bon", "pas la bonne spécialisation" (mais existe-t-elle vraiment ?), pas le bon mouton à cinq pattes, car deux trop longues, trois inexistantes, et cinq stilettos en attente, franchement je me marre. Car je préfère en rire, sauf les soirs trop lourds, où je pleure, je coupe le net, le téléphone et je pleure. Lui, il bosse, il sèche mes larmes et essaye de trouver d'autres mots. Car la semaine d'avant il m'a entendu raconter d'autres versions : "trop de diplômes", "vous allez vous ennuyer, même si vous voulez ce poste", "vous serez plus qualifier que votre chef, impossible", "trop jeune, enfin pas si jeune car vous avez des diplômes et déjà de l'expérience". Ces cas qui laissent perplexes sur la crédibilité du refus. Trop jeune, trop vieille, trop grosse, trop maigre, trop souriante.

Ah si, j'ai eu aussi une belle remarque "vous êtes très élégante, peut-être un peu trop féminine pour ce type de poste". Je suis restée souriante jusqu'à l'ascenseur, après j'ai hurlé mon bonheur-haine cocktail pour comprendre le réel message. Trop bien habillée ? trop bcbg ? trop anormalement posée sur 7cm de talons ? ou peut-être la jupe crayon, trop glamour ?

 

Trop féminine, trop féministe, trop femme, trop volontaire ou trop dynamique pour le poste, mais je veux être juger sur mon expérience, mon envie de bosser sur ce projet, mon potentiel à apporter sur les prochaines échéances et pas sur ma jupe. Pour information, ce sont toujours des femmes que je rencontre, donc même un propos que l'on pourrait croire machiste. A moins qu'elles ne soient elles-mêmes héritières de vieux réflexes de management. Non, c'est la crise.

 

Trop de temps, trop de tout, beaucoup de rien. Ma volonté est là, toujours présente, mais comment expliquer que je ne suis pas assez ceci ou cela, mais que je veux ce poste, ce job, maintenant, car je crois en ma candidature. Même avec trop de diplômes !

 

Grrrr !

 

 

Nylonement

Pas assez, trop !

Besoin d'elle

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Besoin d'elle

Eux, ce sont mes proches en particulier ma famille, mes amis et mes amies, mes copines, mes voisins, mes collègues. Mais c'est aussi la société, cet univers invisible dans lequel nous sommes vivants, respectant les règles d'un gouvernement, les lois, mais aussi les valeurs de notre éducation. Les interactions de tous les êtres, de ceux qui pensent librement avec leur propre référentiel de valeurs, leurs propres définitions des mots "Respect" et  "Liberté". Le poids énorme d'un groupe d'individus, qui se parlent, se regardent, s'observent, s'entendent , s'écoutent parfois, plus rarement.

 

Eux ce sont ceux que je croise anonymes dans les transports, moi-même avec mes écouteurs et mon univers musical, ma tronche penchée dans un livre, un magzine ou dans le vide du sol pour ne pas les voir. Leus pas, leurs godasses et leurs talons, les petits et les grands, les trop parfumés et les sans-douches, je ne les regarde plus, pas vraiment envie des les voir. Je ne tente pas le rand écart entre eux et moi, mais nous ne posons pas la même vision sur notre monde. Passé, présent, futur surtout, je vis pour demain.

 

Moi, je suis jeune, studieuse, protégée et pourtant parfois un peu paumée. Mes repères sont faciles, un quotidien bien chauffé, un cocon bien nourri. Cependant dans un monde où le boulot manque, où le futur rime souvent avec des contrats précaires, j'essaye de bosser un maximum pour être la meilleure avec le meilleur diplôme. Et pourtant, en tenue jean et pul, ou en tailleur pantalon, je reste moi-même. Et j'ai des doutes quant à un réel poste disponible juste suivant mes envies, juste suivant leurs besoins.

 

Moi, c'est aussi une bombe à retardement,une famille aimante, peut-être trop présente même si ils me foutent la paix, même si il supporte mon caractère d'adolescente aux règles complexes, aux sauts d'humeur très acrobatiques. Je ne sens perdue, et pourtant ils sont là derrière la porte, n'osant forcer ma barrière d'humeur, n'osant comprendre que j'ai besoin d'eux. Un paradoxe quotidien, sauf depuis qu'elle a apporté sa lumière.

 

 

Besoin d'elle
Besoin d'elle
Besoin d'elle

Eux, ce sont aussi les regards, ceux de la vie, des repères naturels et hérités des générations ou des habitudes. La quête du couple entre les copines et les copains, l'esprit ouvert sur de belles soirées où l'on trouvera sa moitié, son mâle romantique ou macho, son homme. J'ai regardé, j'ai goûté, mais finalement je ne me suis pas trouvé dans ce modèle. Heureusement j'ai pris du recul sur eux, dans ma timidité, j'ai compris que ce n'était pas eux qui me jugeait, mais moi qui pensait pour eux. Mon propre regard dans le miroir. 

 

Eux n'avait pas non plus l'envie de voir, le flou restant une solution de faciliter, une aisance colorée de politesse. Mais dans mon cocon le plus proche, j'ai pas cherché à être autre chose que moi. D'ailleurs mon beau-père, cet homme qui aime ma mère, elle aussi en retour, deux amoureux heureux, deux familles derrière, un amour fusionnel devant, bref eux, ils ont ouvert les yeux plus vite, sans juger. Ils ont été simples dans leurs messages "nous ne voulons,, nous ne voyons que ton bonheur !" Eux  n'avait pas de choix sur moi, sur elle, sur nous. Loin de la société, loin des écueils possibles, ils étaient déjà là comme un point de soutien. 

 

Moi, c'est un peu d'elle, cette femme que j'aime de tout mon coeur, fragile, encore incertain, encore pris dans les doutes. C'est un peu mon moteur intérieur, ma carapace et puis aussi dans ce cas, une révélation, une obligation de me l'avouer à moi-même. Sans surprise, sans avoir de plus à le clamer autour de moi. Est-ce que ma mère m'a fait son revival d'amour quadra-out, non, elle l'aime simplement. Moi aussi j'aime simplement cette femme.

 

Moi, c'est un bonheur de me lever, de l'attendre, de l'appeler, de bosser beaucoup et de trouver que tout mon temps libre avant si important si vide, est maintenant si limité, si peu extensible pour être encore plus avec elle. Je suis bien dans ses bras. Notre relation vit, nous sommes deux femmes ensemble, main dans la main, face à eux, mais heureusement si les regards diffèrent, de plus en plus nous soutiennent, ou simplement s'indiffèrent dans un naturel contemporain. C'est ainsi, c'est notre vie, pas la leur d'ailleurs, mais la mienne avec elle.

 

Moi, je suis amoureuse d'elle. Et c'est ainsi.

 

nylonement

 

pour référence

www.liberation.fr/societe/2015/03/05/lesbiennes-vivons-heureuses-vivons-cachees_1214348

 

 

Besoin d'elle

Bas nylon vintage ... bonnes affaires !

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Bas nylon couture ParmeBas nylon couture Parme
Bas nylon couture Parme

Bas nylon couture Parme

LE BOURGET premier bas top (version bas jarretière !!)LE BOURGET premier bas top (version bas jarretière !!)
LE BOURGET premier bas top (version bas jarretière !!)LE BOURGET premier bas top (version bas jarretière !!)

LE BOURGET premier bas top (version bas jarretière !!)

Comme pour tous les plaisirs, de mode, de gourmandises et d'autres passions encore, il y a des variantes. Version actuelles ou réellement vintage, les bas nylon n'échappent pas à ce second marché, en rangeant des fonds d'armoire de grands-mères, en vidant des greniers oubliés depuis les années 60, en s'émerveillant devant un stock d'une mercerie à l'anciennes. La vendeuse souvent âgée, ne voyant plus de demandes de la part de ses clientes depuis plus de vingt ans, a souvent mis dans un carton, bien au fond des paires de bas intacts, sublimes trésors de l'âge d'or des bas nylon à couture, les années 40-50-60.

 

Heureuses sont les fouineuses, les heureuses clients actuelles qui peuvent en profiter souvent pour un prix raisonnable, sauf quelques vendeurs mégalomaniaques, ou pour certaines marques ou couleurs réellement rares ou d'une qualité exceptionnelle.

 

Je vous recommanderai (en répétant que je ne touche aucun % sur les ventes des personnes citées, que j'achète des bas aussi à un large panel de vendeuses et vendeurs pro ou amateurs, comme vous, pour ma compagne) quelques belles affaires du net pour cette semaine. Sur Ebay, vous retrouverez les mêmes passionnés, collectionneurs ou non, qui se sont spécialisés dans les modèles classiques, dans les bas nylon RHT (renforcés talons et pointes, mais sans couture), les bas Fully Fashioned (terme anglais pour bas nylon avec couture), et d'autres variantes, plus ou moins douces, originales ou non. 

 

Je ne vous dirai pas ce que je cherche car je reste curieux des hasards, même si j'ai des préférences pour certaines couleurs, des originalités de couleurs, des finitions particulières, des modèles premiers prix et des pépites en or. Large panel ? 

 

 

Bas nylon vintage ... bonnes affaires !
Bas nylon vintage ... bonnes affaires !Bas nylon vintage ... bonnes affaires !Bas nylon vintage ... bonnes affaires !
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Et vous quelques bas vintage choisirez-vous ?

 

D'ailleurs en portez-vous ?

 

Osez, car il seront uniques, et vous avec !!!!

 

 

Nylonement

 

Attention, les tailles de l'époque, ajoutées aux pays de provenance, font que parfois les longueurs sont assez fantaisistes par rapport à vos bas actuels, mais pour quelques euros !

 

Mes vendeurs de cette semaine :

NARWHALHD

http://www.ebay.fr/sch/narwhalhd/m.html

 

LUDIZOREY

http://www.ebay.fr/usr/ludizorey

 

MIC140

http://www.ebay.fr/sch/mic140/m.html

Bas nylon vintage ... bonnes affaires !
Bas nylon vintage ... bonnes affaires !Bas nylon vintage ... bonnes affaires !
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NYLON-Zine

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NYLON-Zine

Parler de bas nylon en français chaque dimanche ne bloque pas la curiosité sur le net pour croiser de nouvelles pin-up, pour partager des discussions avec des ami(e)s passionné(e)s de mode, de féminité et de bas nylon, parfois en français, parfois en anglais.

 

Et quand je dois aborder le sujet des magazines dédiés au sujet BAS NYLON, le spectre de votre lecture revient invariablement vers quelques revues, le plus souvent situées en hauteur, entre bas nylon pour fétichistes, bas nylon version érotique, mais le plus souvent bas nylon et version pornographique. Cette dernière version ayant la particularité de vanter "amplement" la lingerie dite sexy, affriolante, avec des versions résilles roses pour le goût douteux, et l'oubli passager de culottes, ou l'usage obligatoire de plans anatomiques de cet univers glauque.

 

Loin de notre passion, plus orientée, élégance et mode, mais aussi pin-up, vous pourrez combler une partie de votre bonheur, en plus du simple fait de porter des bas nylon, de vivre avec des belles robes glamour, des silhouettes féminines, en souriant à la vie, donc vous aurez la chance de profiter d'un e-magazine.

 

 

NYLON-Zine
NYLON-Zine

Un passionné, une infographie impeccable, des photos, des modèles, des photographes, la souplesse du net, l'accessibilité à un prix modéré, ce cocktail s'appelle NYLON-Zine.

 

Un magazine en version anglaise, l'occasion pour les uns d'améliorer leur connaissance de la langue, mais avec passion en bonus, le plaisir pour les plus anglophones d'allier une belle bulle de glamour, une réel empathie pour les bas nylon et les jolies femmes, dans des interviews bien illustrés.

 

NYLON-Zine méritait d'être citer pour partager dans une version e-magazine, en quelques clics, la beauté de pinup, de modèles, dans des styles différents, avec de belles anecdotes, un brin d'érotisme. Des rubriques viendront probablement égayer les prochains numéros, des surprises, des nouvelles égéries, et toujours la magie des duos complices entre les modèles et leurs photoraphes.

 

Pour info, notre délicieux  JFH a été mis en avant pour son travail sur les belles gambettes parisiennes, un hommage mérité pour son talent. Abonnez-vous, c'est un conseil, 100 pages de bonheur visuel, nyloné !

 

http://nylonzine.com/2015/

 

Nylonement

NYLON-Zine
NYLON-Zine
NYLON-Zine

Comme les autres

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Comme les autres

Lundi, lundi de mars, lundi d'hiver encore. Le ciel est entre gris et blanc au-dessus de mon velux, dans mon studio un peu froid. Lui est déjà parti, en mission pour la semaine, moi j'ai démissionné la semaine dernière. Fin d'une relation triste avec des collègues stressées, pâles et sans sourire, fin de cette relation d'objet à vendre. Je suis épuisée par ce manque d'humanité, et là encore ce matin, sans rien, après tant de larmes, tant de bras serrés autour de moi,  je peine à trouver un sens à mes prochaines semaines.

 

Je déprimais, mais j'aurai pu glisser plus loin, pour le seul bonheur de gens qui me relançaient avec une éternelle remarque sur l'effort, sur le monde est difficile, mais toujours en oubliant que je n'étais pas un paquet de viandes sou vide, qu'ils ne disposaient pas de moi comme d'un produit. Sans moi ils ne sont rien, sans eux, je ne suis pas grand chose, je le sais. Mannequin, un boulot usant, frustrant, pesant fait d'attente et de longueurs, puis de courses, d'ordres, de froid et de chaud, de folies en tous genres.

 

Entre le styliste, souvent créateur raté, se lance dans un délire d'envies, de cri, d'hystérie hormonale, de besoins et d'envies qui contredisent les premières, et si je suis le mannequin, je ne suis pas de chiffon, ni une poupée mais bien humaine. Les assistantes terrorisées et souhaitant en même l'éviction pour la moindre faute de la première, je jongle entre leurs coups fourrés pour ne pas attraper froid en posant dans un studio trop grand, avec des décors délirants ou sur des plages à l'autre bout du monde, sans intérêt, sauf le wifi à l'hôtel, enfin le soir. Non, je n'accroche pas avec ce style, cette mode, cette volonté aussi de déstructurer tout, de chercher un autre sens, souvent aucun sens à tout, à donner un contre-sens au vingtième degré en posant avec des talons hauts de quinze centimètres, valant mille euros, mais plongés soit dans du sable et de l'eau de mer, avec une fourrure, soyons con jusque boutiste, ou les mêmes escarpins dans un souterrain glauque, puant, un atmosphère de poubelle, des flaques d'huile de vidange.

 

 

Comme les autres
Comme les autres

Et puis finalement je suis payé pour sourire, faire la belle, faire la belle modèle, la plus belle avec le plus grand sourire, j'ai tant entendu les superlatifs, et finalement maintenant pour ne pas détourner les futures clientes du produit que je porte, je dois faire la gueule. Rien, un regard vide, une moue, un visage maquillée mais inerte de la moindre émotion. C'est tendance, et un petit groupe s'autocongratule sur les modes, les couleurs et les imprimés qui feraient mourir un kaméléon, même adepte des clowns. Je les regarde effectivement avec une lassitude profonde, et donc je leur dis ce que je pensais d'eux, de leurs minauderies, de leurs manque profond de talent, de leur exigence sans rapport entre les personnes présentes, la communication sans autres  valorisations, juste des remarques, des pensées  négatives, ce reél manque d'envie finalement. Créatif, j'ai expliqué ce qui leur manquait aussi, ce recul sur eux-mêmes, ce besoin de vivre sous une pression non constructive, cette mélasse qui était leurs pensées, et puis j'ai ri.

 

Totalement, même en allant chercher mon chèque, donner ma démission, en claquant les portes, en donnant ma vérité d'humaine à mon agent, en la coupant dans une de ses nième discussions masturbatoires sur le poid de l'une ou l'autre, celles qui attendaient dans le couloir. Je me suis lâchée, peut-être flinguée dans le métier, mais mon corps est autre chose.

 

Deux photographes ont vite appris la nouvelle, les rumeurs, le coup de vent pris en pleine face par certains, et ils m'ont booké aussitôt, pour mon corps libre, ma fougue, mon impertinence et mon sourire.

 

Une semaine commence, une nouvelle semaine.

 

Je suis mannequin, je suis libre, pas totalement, mon corps est fatigué, mais le soleil pousse les nuages, l'envie est là, avec ce futur printemps, les couleurs. Moi.

 

 

 

Nylonement

 

Comme les autres

Amour

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Amour

Un simple coup de vent, mon journal s'envole, je me lève surpris par ce geste invisible. Un besoin, su signe, je ne sais, je me dirige vers ce rendez-vous, traversant ce joli jardin blotti à l'intérieur de la ville. Mon regard s'échappe, mes pensées sont assez lourdes pour m'autoriser un peu de bonheur esthétique. Les arbres, les crocus de printemps, quelques primevères, le vert du renouveau, la fraîcheur de la la nouvelle saison, je flâne un peu.

 

Puis il y a eu cette magie, cette main qui a frôlé la mienne, involontairement, dans cette allée si large, presque vide. Je suis retourné, elle a souri, une fée peut-être, d'où sortait-elle ? Elle marchait élégamment avec une allure droite et souple, une robe gris foncé, la taille marquée, les années 50. 

 

Soudain voyae dans le passé lointain, le passé proche aussi, elle, celle qui m'a croisé dans les mois précédents, plusieurs fois sans jamais donner son adresse. Une rencontre, un coup de foudre, une première soirée folle de regards, de bonnes phrases, de révélation, je lui aurai tout donné, j'ai reçu une bise en ponctuation, elle avait disparu.

 

Et puis pour une soirée privée, une inauguration d'exposition, elle était là, le destin, seule, avec une flûte de champagne, la tête vers une sculpture d'homme nu. Sa main caressait le dos, les muscles, leur force, leur faiblesse en bas du dos, les fesses. Son sourire était le même, prise sur le fait, la main encore sur les arrondis arrières. Nous avons ri, parlé encore, pris le temps de boire, de manger, de croiser du monde sans nous intéressez à eux, de parler encore. Derrière d'autres bronzes, elle est parti, sans prévenir. J'aurai dû me méfier, elle venait de m'embrasser encore.

 

Amour
Amour

 

Un soir, la pluie, une humidité impossible, la routine du métro-boulot-dodo, un livre dans ma poche, j'avais pris une pause sur mon chemin. Je regardais les passantes, les styles des unes, les improbables essais de mode des autres, le croisement réussi ou non entre le masculin et le féminin. Deux talons m'ont surpris alors que mon regard tombait sur le macadam, ils sont étrangement rapprochés de la vitre, vers moi, des bras avec. Un visage. Elle.

 

Nous avons partagé un chocolat viennois, du plaisir, deux cuillères, de la crème chantilly, du sucré, du chocolat, du bonheur. Elle était là de nouveau, ma fée. Etrangement, je ne savais rien de sa vie réelle, de son métier ou si peu, de sa vie amoureuse, de son lieu de vie, je connaissais sa beauté naturelle, son élégance très féminine, sa bouche rouge, ses paroles et ses yeux. Je la dévorais sur le vif, en temps réel, et je m'évitais la souffrance de ne pas savoir, de ne pas la voir. J'aurai tant aimé l'avoir.

 

Elle pétillait, me donnait des réponses à des interrogations, mais ma discrétion, mon ébouissement m'empêchait de la dévoiler. Ma timidité revenait avec elle, et pourtant j'aurai voulu être capitaine d'un vaisseau pour l'emmener au bout du monde, sur le chemin de mes sentiments si forts. Oui je ressentais de l'amour mais en silence. Sa joie attirait les regards, sa beauté aussi.  Nous avons parlé, grignoté, mangé là en attendant que la pluie ne s'arrête jamais. Etre là avec elle, toujours, ma main sur la sienne, ou peut-être l'inverse. Un temps sans limite, nous avons tant échangé, j'étais dans le trouble où le temps devient flou, les dimensions avec. Je ne voyais plus que son chemisier plumetis, son manteau sur le dos du siège à côté, ses mains fines, ses lèvres rouges.

 

Il faisait nuit, elle s'est levé, reprenant son sac à main. Nous étions sur le trottoir humide, le silence extérieur annonçait la présence de la lune, le sommeil des voitures et de leurs conducteurs, les volets clos. Mais il n'y avait qu'elle. Nos deux mains, un lien, je ne voulais plus la perdre. Au moins avoir un numéro, un email pour la joindre, la revoir, ne jamais la quitter.

 

Derrière ce mur, sans savoir, je l'ai embrassé. Serrée fort dans mes bras, jamais lâchée, plus jamais.

 

 

Nylonement

 

Amour

Vous

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Vous

 

Je pense si fort à vous.

 

Un peu à vous, l'une ou l'autre, quelques uns aussi, des anonymes, des amies et amis, des relations et d'autres friends de la sérendipité, mais plus encore et surtout à elle.

 

Oui j'écris depuis plus de cinq ans, chaque jour ou presque, ici ou sur du papier, sur des feuilles parfois perdues durant des semaines, sur des cahiers, sur d'autres blogs, dans des commentaires laissés aux autres aussi. Je m'échappe ainsi, mais je me donne aussi. De mon intérieur, je ne vous donne qu'une version multiple, un méli-méo de doutes, de douleurs, de sourires et de belles visions optimistes de notre monde. Ma machine personnelle croit en sa production illimitée de glamour, sans devenir idéaliste, juste positif.

 

Mais aujourd'hui, je pense si fort à elle.

 

Pour une simple raison, je l'aime.

 

Vous
Vous

 

Ne souriez pas messieurs, je vous vois déjà avec vos fleurs achetées à prix d'or pour une st valentin sans âme, avec option pour le dessert, je te fais ta fête. Non, oubliez cela, oubliez les dates encore, même si son anniversaire c'est important, mais pensez fort à elle. Non pas la mienne, la vôtre ;-)

Oui, prenez cette joie pour vous aussi, prenez le temps de lui envoyer pour une fois des sms pleins de sentiments, de lui concocter une surprise (oui vous aussi vous avez le numéro de la baby-sitter, et du restaurant préféré, ou un autre plus intimiste d'ailleurs). Oui surprenez-la encore, aujourd'hui, demain et après encore. Les souvenirs naissent uniquement des instants magiques où notre corps devient épicurien. Le bonheur grave en vous ces détails, pas les montants dépensés. Des gestes simples, des initiatives délicieuses, des macarons et des bisous, du temps aussi. Prenz-en pour elle !

 

Et vous mesdames, laissez ce gentleman caché en lui se révéler, doucement, subtilement, presque par hasard. Si il vous oublie alors embrassez-le goulument, avec votre rouge à lèvres le plus coloré, pour lui montrer qua la routine n'existe pas, que vous l'aimez, et si possible avec réciprocité. Profitez de la vie, là, dès vingt ans, sans choisir votre amour pour vos parents mais avec votre coeur, dès trente ans par le hasard des rencontres. A tous les âges car on peut recommencer une belle vie, en ayant finie une autre. De nouveaux bonheurs, de nouvelles mains, de nouveaux bras pour vous enserrer dans la force de ses émotions. Partagez votre plaisir avec un esprit toujours jeune, là maintenant, ce soir, demain, quand vous avez envie de l'autre. 

 

Mais moi aujourd'hui, c'est elle, celle qui lira ces lignes, la seule qui a mon coeur. Je remercierai un jour le hasard, les mots et la magie d'un soir avec trop de monde, quelques gouttes de pluie. Depuis j'ai réouvert mon coeur, cette pulsion que je ne croyais plus que réserver à des fonctions vitales, biologiques avant d'être humaines.  J'ai ouvert les yeux, serré mes bras, senti sa peau, son parfum, croisé son regard fragile. Depuix ce temps, je savoure chaque minute, chaque heure, chaque jour, car j'aime sa silhouette, son regard discret et clair, son corps et ses courbes. J'aime plus encore sa vérité, son coeur et ses mots. J'aime graver des souvenirs, sur nos pas ensemble, de beaux souvenirs encore et pour longtemps.

 

Jamais je n'ai vécu si fort dans une douceur si intense, à cause de vous.

 

Vous, je vous aime !

 

 

Nylonement

 

Vous
VousVous

Gants de cuir

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Gants de cuir

Etrange détail que je ne voyais pas dans cette silhouette arrêtée derrière la vitre de la brasserie, mon chahcolat chaud encore fumant, mes carnet de notes à côté, des idées, des mos et des dessins en cours. Mais de cet hiver encore présent malgré les rayons du soleil, il faisait froid, elle avit pris la précaution de s'enrouler d'une tunique pull irlandais, épais et confortable, avec quelque chose en plus. Sa moue, même pas, sa conversation semblait passionnante avec son mobile, elle tournait les yeux vers le sol, vers quelques voitures ou passantes, rien de plus.

 

Et puis soudain son regard froid, droit sur moi, un sixième sens en retour du mien plus intrigué, et soudainement capté par ses mains, ses gants, ses doigts enveloppés de cuir souple.

 

Un mouvement de foule, deux livreur, elle est partie sans laissé de traces, juste son image, un accessoire de mode si rare, si élégant, un retour dans le passé, sans nostalgie, juste par effort de mémoire sur la mode du soir, des sorties au théâtre, des restaurants, des belles toilettes avec les robes corolles ou longues. Les gants, un héritae ancien, venant des temps moyen-ageux avec des dentelles, des usaes multiples, mais surtout devenus au gré du temps, des siècles une étincelle de mode. Encore très présent au XIXe puis début du XXe siècle, il s'est consumé avec la liberté des années 70, même si il existait alors en version coloré et maxi pour des tenues de scènes. Il était de trop, dans des décennies de sobriété où le paraître passe dorénavant par la robe, les chaussures et le sac à main. Le chapeau est parti avec lui.

 

Gants de cuir
Gants de cuir
Gants de cuir

Comme par jeu, comme les enfants comptent les voitures jaunes, les chaussures d'une couleur, en espérant pouvoir toutes les transformer d'un geste magique, j'ai observé toute la journée, durant mes déplacements, les mains gantées. Rares pour ne pas dire très rares, surtout que je ne me rendais pas à une soirée pour un opéra, simplement ici et là dans cette ville grouillante de mode, mais où le glamour se dilue fortement. Coiffure, beaux escarpins, belles allures, jolies robes se font rares là encore.

 

Et les gants ! Une belle attendant un taxi devant un hôtel chic sur une grande avenue, elle portait le tout avec style. Simplement, sobrement mais comme le reste de sa tenue, elle avait du caractère, un joli ensemble, un joli chignon. Une vraie présence.

 

Un peu plus loin, juste entre deux rideaux d'un magasin de mode, là où mes yeux se posent le plus souvent, j'ai aperçu un plissé léger, rose poudré, presque un tulle de danseuse, peut-être des ballerines aux pieds, je n'ai jamais su, mais des gants, en version longue, si valorisant, si infiniment féminin posé sur une hanche. 

 

Quelques pas encore, deux coups de fil, du bruit, la rue, finalement un coin plus tranquille dans une autre rue, le calme relatif, deux bottes suivies d'un manteau de saison, un sac de marque, des pas courts, une jupe crayon peut-être en dessous, elle semblait chercher une adresse. Perdue, je ne sais, mais avec des gants mi-longs.

 

Deux rendez-vous, des discussions, un bureau fade dans les teintes de beige que seuls les architectes tristes savent faire, un contrat signé, enfin, dirais-je après des heures à pinailler sur des détails dont chacun reverra autrement dans le compte-rendu. Je sortais, je laissais un message à ma belle, un lieu commun pour se détendre, tous les deux.

 

Quand je suis arrivé, j'étais le premier. Une eau, des bulles, non finalement un schweppes, du citron, et la ville qui sombre dans la nuit encore trop tôt dans les horaires de nos journées remplies. Je reprends mes notes, corrige le design des prototypes, ajoutent des options folles pour ravir les futures clientes, j'annote une idée saugrenue. Une pause, un regard circulaire.

 

Une femme, brune, les yeux brillants, fixant les lumières extérieures, et deux bras, plutôt deux gants en cuir, longs, sans fin. Sa tête repose sur le cuir noir, satiné, souple comme une seconde peau, sensuel. 

 

Je sens ma belle, toujours féminine, toujours plus proche, avec une pointe de sourire intérieur, face à cette série gantée, je m'interroge. Portera-t-elle aussi des gants ce soir ?

 

Moi seul le saurait.

 

 

Nylonement

 

Gants de cuir

Ne pas nous perdre sur le chemin

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Ne pas nous perdre sur le chemin

Femmes d'aujourd'hui, mais avec quelle définition réellement exacte ?

 

Femmes de France, femmes d'ailleurs, femmes libres ou femmes soumises, dans des libertés d'expression à géométrie très variable, elles sont en 2015 loin de voir le monde avec égalité, parité ou équité, suivant votre vision. Troublante réalité qui mériterait une approche macroscopique et universelle, pour appliquer des droits naturels entre toutes les êtres humains, les femmes et les hommes. Loin des valeurs ancestrales héritées de l'homo erectus, animal devenu bipède par hasard ou au nom d'une intellience dite supérieure sur les autres espèces du monde animal. J'en doute après tant de mutations, d'adaptation et de variantes. L'être humain a su se reproduire pour perpétrer son existence, il a su devenir complémentaire et sourire de son évolution.

 

Des milliers d'années pour créer des choses devenus évidentes pour nous, des inventions, des découvertes, des soins, des libertés nouvelles et une vocation incroyable de créer toujours plus, de partager son savoir, de transmettre, enfin pas pour tous, pas pour toutes.

 

Des pointillés, des points d'exclamation, des points d'interrogations, des points de suspension.

 

Car ici et là, pas forcément là-bas, chez les autres, chez les bouc-émissaires des médias ou de certaines nébuleuses politiques, mais bien là proche de nous, les femmes n'ont pas l'égalité dans la vie. Car apparement encore en 2015, le fer à repasser simple un objet pour mains féminins, la lave-linge, les courses et tant d'idées reçues que l'on perpétue avec nostalgie pour les uns, avec fainéantise entretenue pour les autres. Question de générations ? Questions de messages implicites dans nos éducations, dans nos remarques, dans nos discours et plus encore dans des comportements machistes pour ne pas dire primaires de certains. (Pardon aussi de certaines !)

 

Oui en 2015, certaines tâches élémentaires sont forcément féminines, vu par les hommes, élévés ainsi peut-être par leurs mères, protectrices ou facilitatrices de ces idées, confortés par leurs pères, chefs de famille. Ah oui, ce sacro-saint terme obsolète et sans définition que vous retrouverez dans toutes les études, dans tous les questionnaires, dans les paperasses administratives, un héritage du XIXe siècle et d'avant plus encore, mais toujours en cours au XXIe siècle. Au-delà de la caricature des créneaux impossibles, des conduites douteuses de ces dames, on pourrait ajouter qu'elles ne savent ni lire, ni écrire, ni utiliser un ordinateur. Les idées persistent, durent dans le temps et retrouvent un statut implicite dans des discours autour de nous. 

Il ne faut pas rentrer en rébellion (peut-être après tout ...) contre le système car c'est vain, contre toutes les impossibles remarques et transmissions d'idées sur le genre associé aux métiers, à l'éducation, aux tâches ménagères, à la vie en général. Mais il existe encore trop de marches supplémentaires sur le parcours d'une vie au féminin, sans raison.

 

 

Ne pas nous perdre sur le chemin
Ne pas nous perdre sur le chemin
Ne pas nous perdre sur le chemin

 

Point par point, il faudrait non pas un article sur ce blog, mais une encyclopédie de blogs, féminins et/ou féministes, écrits par les femmes mais aussi des hommes, pour lister les inégalités, les différences, les réalités et les faits. D'ailleurs est-il bon de revenir à d'éternelles comparaisons avec le passé, avec le confort des uns, avec les porgrès des autres, avec les routines instaurées, les regards émus et faux, les réels avancées, les réels reculs depuix simplement deux ou trois décennies. 

Nous sommes du genre humains, notre diversité fait notre richesse, nos libertés plus encore. Le respect de l'autre totalement.

 

Certes les valeurs nécessitent des défintions claires et naturelles pour tous. Mais plus encore partagées par tous. Malheureusement force est de constater que le confort des uns s'appuie sur la soumission, sur des non-libertés pour les autres, sur un système déviant et obsolète. Le débat serait long, fougueux et argumentés par des visions fortement différentes, des hommes, des femmes, des uns sur les autres et réciproquement.

 

Mais je ne vois que mon échelle, microscopique parmi les sept milliards d'humains. Et quand mes enfants, filles et garçons sont nés, ont grandi, continuent d'avancer dans leur maturité, je n'ai transmis qu'un seul message. Nous sommes égaux, toi et toin toi encore, toi aussi. Toutes et tous pareils. Et quand vient le moment des repas, du repassage, du travail, des documents, des ordinateurs, des vélos, des voitures, des instants de vie, nous sommes différents mais tout est possible par l'un ou l'autre. Pour un travail donné, le salaire devrait unanimement être le même (oui vous directeurs et directrices RH, SVP, il serait bon d'appliquer les même barèmes et avantages, d'oublier les remarques inutiles sur les congés enfants malades,sur les horaires normaux de fin de journée pour un homme, normaux pour une femme, et autres regards de travers à chaque grosssesse). Car là oui, nous sommes bien différents, les femmes accouchent, donnent la vie, cette lumière incroyable, mais elles ont besoin des hommes pour les aider dans ce cadeau fait à deux. Respectons la grossesse et la maternité, mais aussi envisageons une réelle et forte implication des mâles dans l'éducation des enfants, jeunes et un peu plus.

 

Oui le fer à repasser est un ustensile utile, pratique, apprécié pour donner de l'élégance à une robe bien nette, à une chemise bien nette. Et les fonctions sont unisexes.

 

Point par point, il serait vraiment trop long de lister les qualités des femmes, les qualités des hommes, car nous sommes pareils. Mais en aucun cas, pour le choix d'un poste, le critère du genre ne devrait influencer le sélectionneur. Et quand dans le couple, la vie courante nous oblige à des tâches répétitives, ne négligeons pas de nous rappeler que nous pouvons apprendre à les faire, avoir des affinités pour certaines plus que d'autres, mais que l'équilibre dans le temps, dans l'investissement humain de chacun doit être égal, non compté, mais implicitement et naturellement égal. Car au final, nous aurions mieux compris l'autre, une communion plus évidente entre nos actions partagées, communes, pour le bien de tous. Puet-être aussi le plaisir d'avoir plus de temps pour nous aimer. Tout simplement.

 

Avec les pois et les plumetis, j'espère laisser des traces, des signes pour que le chemin de nos actes soit plus rationnel et aimant, avec plus d'émotions et d'égalité, d'équité. 

 

 

Nylonement

 

Ne pas nous perdre sur le chemin
Ne pas nous perdre sur le chemin

Anonyme

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Anonyme

 

Je suis anonyme, sans réelle existence dans ce monde qui m'est encore inconnu partiellement. Dans un camion, à travers des frontières, sans réels papiers et payant fort cher, mes parents ont facilité du travail de toute leur vie pour que je partes ici. Dans ce pays occidental, aux manières découvertes dans un livre, dans quelques films et avec mes base de langue anglaise, je me débrouille, des lointains cousins m'ont recueilli et je travaille pour eux tous les jours. 

 

Longues semaines, longs mois et bientôt deux années dans ce fouillis de rues, de fatigue, de travail encore et de salaire minimum, avec un lit partagé avec une autre cousine, je dors la nuit, elle le jour, on se croise sans se connaître. Chacune a un job lié à ce clan, on ferme les yeux sur les rumeurs, moi j'appprends tous les jours, j'essaye en plus d'ouvrir mon espace autour de moi. Repousser les nouvelles frontières de la langue encore inconnue, du quartier, de la ville, des usages, des transports en commun. Petit à petit je vois le ciel bleu, j'essaye de voir le bleu plus encore proche de moi. Pour les clients du restaurant, je ne suis qu'une chinoise, une asiat qui écrit des numéros sans comprendre le sens du menu, de leurs remarques, de leurs réflexions. Mais je progresse tant dans l'émotion que dans la haine. Je saisis les sens, je traduis en moi, je développe mon futur.

 

Car avant de venir ici, j'étais professeur, j'avais étudié la biologie mais aussi des notions de vente, dans une école mixte avec quelques étrangers. Et sans rien en dire, j'avais appris les bases du français, mais jamais je n'ai dévoilé mes cartes, mes atouts pour réussir, juste un soir à ma mère. Voilà pourquoi je suis ici, mais pas pour la vie, mais bien pour devenir l'avenir réussi de ma famille. Une autre femme, plus droite, plus respectée, plus debout face à ce passé encore lourd sur les épaules. Aujourd'hui après que mes parents aient payé mon passage, je paye encore un droit pour travailler, sans papiers officiels. Cela pourrait être pire, comme ma colocataire de lit, elle se vend. On l'exploite. Je ne sais pourquoi je suis là, d'après quels critères, je fais la serveuse, pour quel honneur de famille ou autre sombre raison. 

 

Demain, je serai libre, un jour je partirai, pour avoir des papiers, les moyens de travailler honnêtement, d'être moi, de vivre et de dormir là où je l'aurai décidé. Une liberté née de plusieurs sacrifices, sur plusieurs générations. Comment y croire ? Mais en moi j'ai encore une force cachée, une fierté qui me tiendra toujours face à l'adversité. Faut-il se battre pour être simplement moi-même ? Combien de frantières invisibles encore à traverser ?

 

Nylonement

 

Hallucination de mode

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Hallucination de mode

Pourtant ce café avait l'air normal, sobrement noir, un peu serré, un expresso comme les autres matins, mais je devais avoir de la brume denuit encore en moi. Une pleine lune, une transition entre deux cycles, le mien aussi en bonus, trop compliqué, trop oppressant pour ne pas dire douloureux, et puis ce froid qui revenait alors que je croyais déjà au printemps.

 

Un rapide coup d'oeil sur le calendrier, car en bossant depuis chez soi, on perd parfois la notion du temps, de l'espace même en restant toujours ici, entre mes murs. Mais pour moi, pour mon job entre deux continents, avec des horaires variables, des discussions et des emails nombreux, je suis bien chez moi. Un salon pour les amis, une chambre pour moi, une autre chambre pour les copines de passage, et parfois pour moi, pour mes plaisirs charnels, une cuisine, une salle de bain géante avec douche et baignoire, vue sur les toits de Paris, un bureau trop petit, mais mon cocon. 

 

Ma tasse de café, je la savour en bas de chez moi, mes courses matinales, mon bol d'air frais en toute saison, pour acheter des fruits, des légumes, un peu de viandes, des croissants, du pain chaud, quelques chocolats, mon pêché minon pour ne pas me sentir seule face à mes écrans. Je suis bien dans ce programme hebdomadaire, dans ma vie.

 

Sauf cette nuit !

 

Hallucination de mode
Hallucination de mode
Hallucination de mode

Une glissade dans la mode, un plaisir, rare car la foule ne m'excite pas trop, je préfère flâner entre copines, rarement certes, de boutique et boutique. un rêve tranquille, je me voyais en tenues de toutes les couelurs, du rose bonbon, un tutu, une folie, une jupe plissée, un bandeau, des jeans déchirés, une vraie folie car j'ai horreur de ce gâchis si tendance, si moche. D'autres robes, d'autres bottes, des escarpins, je tournais les yeux et hop, j'étais dans la vitrine. 

 

Puis cette angoisse, un noeud en moi, un doute, une perte de repères, comme saoule. Mes jambes se sont effondrées, mes genoux devenaient mous, j'ai glissé le lon du mannequin entre la robe et la vitre. Là, répandue comme une molle réflexion de mon image sur le miroir de Dali. Le temps passait lui aussi, mollement, la mode défilait et moi, je devenais enocre plus liquide. 

 

Froide, angoissée, hyper-tenude, je me suis réveillée, éffondrée en moi-même, prise par la réalité impossible d'un rêve tout aussi délirant qu'irrationnel. Mais mon corps s'était mis en alerte, dans le rouge, en pleine implosion. Des sueurs, un coup de froid, un coup de chaud, j'avais trempé le lit, mes draps, je ruisselais de cet espace inconscient. Malgré la lumière, je ne pouvais plus bouger, enfin si, je tremblais de tout mon corps. Dans un effort douloureux, j'ai pu me lever, me prendre une douche chaude, me sécher, changer le lit. Puis je me suis enveloppée de douceur, de soie et de laine douce, d'une couette cocon, j'ai ouvert les yeux, cherchant un vrai repère, un phare dans cette nuit noire. J'ai serré fort mon oreiller, et j'ai tenté de dormir à nouveau. Mon corps encore oppressé tanguait dans des douleurs féminines et intérieures, je n'étais pas bien. Pourquoi tant de mal, dans une vie où je gère mon bien-être avec simplicité.

 

Rien, sauf cette angoisse noire née d'un tourbillon de mode joyeux, complexe jeu de mes neurones, je ne sais pas, mais le café a un goût différent. 

 

Et si je sortais aujourd'hui ?

 

 

Nylonement

 

Hallucination de mode

Association : Elle's Imagine'nt

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https://www.facebook.com/pages/Elles-Imaginent/464512863660116?fref=ts

Jamais sans mes jambes !

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Jamais sans mes jambes !

Encore un regard, celui d'une collègue, sur mon petit tailleur noir, sobre, presque stricte, d'une coupe stylisée sans fioritures, juste quelques lignes blanches et fines pour marquer le tissu. Elle semble apprécier, tout comme le collant opaque et mes bottines, eux aussi en toute simplicité, mais avec cette élégance chic qui est ma signature, ma silhouette dans ce cabinet de consultants. Audit et réunions, rapports et tableaux, je travaille beaucoup, trop parfois, mais j'aime me donner du style avec quelques éléments simplement, avec des jeux sans excès de transparence, ni même de dentelles, mais plutôt avec des matières nobles, aux coupes modernes. Sans jamais oublier de mettre en valeur mes jambes.

 

Mon atout féminité, ma force de femme active, une part réelle de mon identité. 

 

Depuis toujours. Déjà adolescente, j'avais mouché les autres, les tribus soumises aux remarques des ados mâles souvent pré-pubères, coincés entre les résultats des matchs de foot et leurs premières vidéos de cul, leurs visions très limitées du corps de la femme. Sans oublier les esprits peu libres, pas très sains qui voyaient en mon corps une expression débordante de "salope" car j'osais porter des jupes, des robes, affirmer et montrer mes jambes. Mes bracelets aux poignets, mes cheveux en pétard, ma haine dans les yeux envers ceux qui regardaient pas, envers ceux qui regardaient trop, envers tous. Belle adolescence pleine de paradoxes !

 

Puis j'ai déménagé au gré du divorce des parents, dans une autre banlieue, une autre région, du soleil en bonus, des nouveaux copains, des copines plus stylées, et puis moi, en plein changement, naturellement plus bohème, les cheveux longs mais enfin coiffés. Des bottines, des sandales compensées, des sacs très lares pour mon bazar, mes cours, mes discussions sans fin pour refaire le monde avec les potes.

Que de café, que de paroles sur la mode, moins sur moi, tant mieux, j'aimais alors être fondu dans la masse, dans cette foule d'amitié, mais fidèle à mes shorts, mes jupes, mes tuniques d'été et mes gambettes libres.

 

Jamais sans mes jambes !
Jamais sans mes jambes !
Jamais sans mes jambes !

Puis le poids du divorce, des résultats d'école qui ne me convenaient pas, la maturité d'un corps naissant de jeune femme, quelques kilos, je me suis caché sous des pulls longs, des tuniques plus épaisses, plus molles, des collants opaques, ma féminité en retrait, loin de moi, dans une enveloppe floue. J'aimais pourtant ce nouveau calme, ce nouvel amour de ma mère, ses sourires, ce beau-père discret et attentif. Et puis j'ai aimé, cet Emmanuel, beau brun timide, mais fougueux dans sa déclaration, dans la chaleur de ses bras, des baisers volés et une volonté de mes retrouver pour lui. De devenir femme entre nos sentiments et nos émotions charnelles, j'ai retrouvé une ligne sans régime sauf celui de l'amour.

 

Robes légères, balades et soirées sans fin. J'étais bien et si féminine, une nouvelle coupe, blonde six mois, brune six mois et toujours lui. Pour lui, pour son coup de crayon, j'ai posé, j'ai souri sans limite, j'ai joué avec mes courbes, mon corps exprimant le reflet de ses regards forts sur moi. Un duo complice, une belle fusion, le temps de porter des collants de couleurs, d'oser des motifs, des tenter les résilles de toutes tailles, de rire des moments impossibles, des collants filés trop vite, des looks destroy imrpovisés, de son regard toujours attentionné sur moi. J'étais sin bien.

 

Aujourd'hui je suis devenue une femme, bientôt une mère, déjà une épouse, avec un autre certes, mais je ne peux envisager ma vie sans mes jambes libres. Dans ma propre définition de cette valeur, sans contrainte, sans exhibition, mais juste aériennes sur des talons, dans des bottes ou sur des escarpins à talons hauts, mes jambes enveloppées de nylon, fin ou opaque, pour souligner mon allure naturelle. C'est un peu de moi, c'est indispensable à ma féminité, et je suis bien ainsi.

 

Nylonement

 

Jamais sans mes jambes !

Volupté

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Volupté

Un mot associé au nom de ce blog, depuis près de cinq ans, un mot dont j'aime la douceur et l'évocation. L'érotisme lui sourit, est parfois un peu cousin avec lui, mais son autre ascendance avec la famille glamour me plaît tout autant.

 

Alors que cherchez de plus dans notre vie, dans ma vie et dans les contacts extérieurs de celle-ci si ce n'est un peu plus d'humanité et de réelle égalité.

 

En visitant hier pour la nième fois l'intérieur et l'extérieur du château de Vaux de Vicomte, à une cinquantaine de kilomètres de Paris, à quelques pas de chez moi, en accompagnant des visiteurs étrangers, j'ai revu de nouveaux détails sur ce lieu, sur ce siècle fou de la renaissance, sur les flies mégalomaniaques des riches, sur les travaux qui finalement traversent le temps, sous les nuages gris de mars, et soudain, dans une visite exceptionelle, en haut du dôme du château, le soleil. Perspectives multiples sur les jardins, sur un lieu loin de toute nuisance visuelle ou auditive, un paradis pour séduire, gouverner, magnifier le beau. Certes le luxe baroque des lieux piquent parfois les yeux tant le travail d'embellissement des sculptures, des couleurs sur les plafonds et les papiers muraux et dans les marquetteries des meubles sont opulents, mais la beauté est présente partout. Je suis resté fasciné par les horloges, un travail de perfection, de mesure du temps depuis des siècles. Tic-Tac sans fin.

 

Et puis la magie, par la fenêtre une mariée, des photos, des lieux si éléants dehors, des jardins à la française. Des souvenirs, récents, une soirée d'été en musique, champagne et bougies pour voir la nuit tomber, et main dans la main, errer dans ce lieu avec mon amoureuse.

 

 

Volupté
Volupté

J'ai descendu les marches de ces escaliers larges où des robes amples, des faux-culs encombrants avec dentelles et froufrous sont montés et descendus, vers les salles, les chambres, les boudoirs et parfois entre deux-portes, juste pour un baiser.

 

Dehors, le soleil était là, les mariées posaient, les amies étaient rayonnantes, une belle robe bleue ballon pour l'une d'elle, des talons rouges pour d'autres, des petites robes noires à foison, des belles-mères stressées, des beaux-pères plutôt émerveillés, des regards vers la belle robe blanche. 

 

Une autre belle plus loin, en balade ou avec ce mariage, je ne sais, une veste courte sur un bustier de dentelle noire, une robe courte, très courte même mais avec un jupon de dentelle et mousseline noire dessus, très long sur des talons noirs. Un escalier, des bas noirs, des petits pas, deux jarretelles noires, un sourire dans mes yeux, avant de repartir ailleurs.

 

Je ne les ai plus vu que de loin, de très loin, mon imaginaire étant rassuré. Aujourd'hui encore, des belles en mode, savent compléter leurs dessous de jarretelles pour être belles dessous. Des fins bas noirs dont je ne saurais jamais si ils avaient une couture, mais dont la volupté s'est exprimée en quelques secondes. Juste là, sous le soleil complice, une transparence et certes un oeil gourmet de beauté.

 

 

 

Nylonement

Volupté

Autrement

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Autrement

Aujourd'hui, c'est un autre jour, non pas une autre vie, mais un pas différent.

 

Un pas de danse, une pause dans ma vie bien occupée. Célibataire, faute de ne pas trouver le temps de remplacer le prince charmant parti avec une brunette aguicheuse, je me suis concentrée dans mon boulot, avec quelques mouchoirs, et du temps pour moi. Après avoir l'impression de tout lui avoir donner, je suis devenu altruiste avec moi--même, prenant le temps de pousser la porte d'un salon de massage deux fois par mois, pour me détendre, me faire chouchouter sur-mesure, et puis surtout j'ai repris la danse. Un exutoire, un sport, un art de vivre aussi. Non pour le régime, je ne veux devenir danseuse étoile, et rachitique pour mieux enfiler mon tutu. Mais simplement  dans l'esprit, je veux être légère, aérienne, force de subtilité.

 

Alors le classique certains jours, du jazz d'autres soirs, parfois de la danse plus chaude, plus sensuelle à deux avec de la salsa ou de la rumba, mais je reviens toujours à la barre, à mon tutu, à mes chaussons, à ce temps immobile avec le laçage, le mouvement lent des mains autour des chevilles. Se changer, bouger, chauffer tous les muscles, avancer, voler, devenir une autre.

 

 

Autrement
Autrement
Autrement

 

Un bien-être très intéroirisé, une histoire personnelle, une sueur qui me fait du bien, au-delà des hormones que mon corps distribue quand je poursse l'effort, quand je repousse les limites, quand j'oublie que j'ai peut-être mal, que la fatigue est là depuis plusieurs minutes. J'aime ce bien-être fort, une drogue sportive mais aussi spirituelle, tourner sans limites, ne plus sentir les muscles, les années, mon corps de femme, mais juste interprêtée la volupté, la grâce dansun espace sans fin. L'horizon de lumières vives, le soir, quasi seule dans cette salle, en cherchant le bon geste, la main subtilement libre, les pieds en extension, les cambrures, les muscles allongées, les coups de reins, les sauts, les réceptions, les enchaînements, c'est un tout dans la nuit extérieur, les lumières sur la ville. 

 

Je fais corps avec ce piano, cette variation d'Horowitz que j'aime tant, elle me berce depuis des années, depuis mes études, dans mon mp3 dans le métro, chez moi parfois, mais ici sur ce parquet, je fusionne avec le piano, avec la fougue délicate des doigts de ce génie. Et quand le public applaudi cette version concert, je m'écroule, satisfaite, épuisée, rassasiée de mes efforts. La douche, sera le meilleur moyen de caresser mon corps, de retrouver ma présence de femme, celle que je refuse encore de voir dans le miroir, espérant ses bras à lui autour ma robe. Je me donne pour retrouver mon intégrité, encore et encore.

 

D'ailleurs aujourd'hui, je ferai des photos, en danseuse pour un photographe, me voir enfin.

 

 

Nylonement 

Autrement

Vivement le printemps

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Vivement le printemps

J'ai toujours aimé les saisons car elles marquent les instants où notre monde change, la nature avec même au sein des villes. Des pluies, des manteaux, du froid, des gants et des écharpes, des longues journées sans soleil, des agendas de boulot quicommenent dans lenoir du matin, finissent dans la pénombre des fins d'après-midi.

 

Et le printemps arrive enfin. moins de froid, plus de soleil et surtout la lumière, et pour chaque saison, sa mode. J'aime cela, sagement blottie dans mon appartement, à changer de place les tenues d'automne et d'hiver vers le fond de la chambre d'amis, pour ressortir les robes d'été, les tuniques de printemps, les matières plus légères, les manteaux courts, de nouveaux colliers, de nouveaux escarpins.

 

L'hiver au chaud n'oblige pas à l'hibernation mais profite aux soldes du net, aux bonnes affaires sur les sacs à main, les bottines, les collants fins, les petits tops colorés. Et puis les vestes, en oubliant les pulls, ou juste les plus légers, les plus ouverts, les instants plus romantiques eet souvent féminins du printemps.

 

 

Vivement le printemps

 

Aujourd'hui encore trop de vent, un peu de froid, une hésitation entre le collant gris clair si fin si doux sur mes jambes, ou la couleur, moutarde ou rouge avec une jupe, le bonheur de ne plus se cacher, la mode elle aussi éclôt en même temps que les fleurs.

 

Un grand sac, un parapluie pas trop loin, des lunettes de soleil, une journée qui peut encore passer de l'un à l'autre. Ma mode va suivre la météo, et les robes longues, une envie pour cette année va reecouvrir mes jambes. Pas de tongs, pas de chaussettes immondes, mais des ballerines dorées, so girly, so chic.

 

Vivement le soleil !!

 

Nylonement

Vivement le printemps

Arts

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Arts

La chaleur du soleil matinal s'amplifiait avec la présence encore hésitante du soleil. Le balcon hésitait à laisser éclore les fleurs, les magnolias laissaieent leurs merveilles dans des cocons de soie roses et blancs, fermés en attdant plus de lumière pour briller dans une infinie beauté de la nature. La verrière de notre duplex s'ouvrait sur les toits, notre atelier-salon attendait le printemps.

 

Et pourtant à porter de main, juste là, ma muse était étendue, endormie dans ses courbes amples, rondeurs délicieuses de sa volupté, devant ou derrière, seule la dentelle n'osait cachr sa beauté évidnete à mes yeux. Je l'aimais, plus encore j'aimais caresser et sculpter ce corps de mes mains pressantes, massant la peau, les matières sur elle. De e prmeier regard du matin, je savais le bonheur de la voir, de la savoir près de moi, trop longtemps attendue après nos vies précédentes. Ma vue svourait ce bonheur soyeux du matin, du lever du jour, des draps épars, des courbes découvertes, de ma chaleur toute particulière qu'elle ne voulait quitter. Nous étions là, muse et artiste, l'un pour l'autre.

 

 

Arts
Arts

La lueur du jour, ce bruit visuel délicat qui prnait place dans la large pièce, m'offrait notre univers, une bulle nôtre depuis quelques années. Des livres, des dizaines, des centaines de livres, notre repas quotidien de mots, d'idées et de débats, aussi indispensable que notre thé, là posé sur une table basse, froid maintenant, l'odeur fumée eencore présente, nos deux tasses, nos éternels sourires complices pour boire l'un avec l'autre, un de ces liens invisibles qui nous tenait dans une pelote devenu cocon, puis bulle soyeuse. Des détails complices, implicites et sans contraintes, des petits bonheurs simples qui étaient nous.

 

Son piano, le bonheur artistique de l'effort, de la mélodie travaillé, répétée puis lâchée comme un souvenir commun, des instants d'échanges entre ses notes et mes mots. J'écrivais en l'écoutant, ou avec d'autres musiques, nos choix personnels, notre diversité musicale qui devait surprendre les voisins, entre classique et souvenirs de jeunesse, extase du bruit ou des silences émotionnels.

 

Elle peignait, un art découvert à quatre mains, différemment, pour voir le possible, pour espérer l'impossible, pour prendre force sur les volumes et les couleurs, sans atteindre une vérité, juste un papier, une avancée, une touche de soi sur deux dimensions. Esquisses, réussies ou en cours, nous posions nos mots, nos arts, nos différences ii et là dans notre univers, jamais si loin l'un de l'autre, juste un bonheur toujours présent.

 

 

nylonement

 

Arts

Communiquer différemment

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Communiquer différemment

Comment vous le dire ? Je suis fatiguée, certains jours épuisée, non pas par ce temps chagrin, un brin trop pluvieux pour croire au printemps. Mon énergie est là chaque matin, chaque jour, chaque nuit depuis le premier jour où cette lumière exquise est née de moi. Un petit graçon devenu grand, presque ado, un enfant différent mais pas malade. 

 

D'ailleurs j'en ai tant entendu des médecins, eux vraiment malades de ne pas savoir définir ce que c'était, incapables de diagnostiquer clairement et surtout inaptes à me fournir des solutions pour une vie avec 24 heures à gérer par jour. Puis il y a les miracles, les hasards, une rentrée scolaire chaotique, une directrice non pas en opposition mais à l'écoute, et prête à comprendre qu'il y avait une différence, un possible handicap.

 

Le mot juste est trouble comportemental de la communication. Certes je serai réductrice car si j'ai appris, lu et partagé depuis des années, je sais qu'il existe une multitude de troubles, plus ou moins forts, plus ou moins présents, avec des déclencheurs explosifs parfois, mais aussi du bonheur. Oui mon fils est autiste, et je suis une maman heureuse mais fatiguée.

 

Communiquer différemment

Une maman comme les autres, qui donne beaucoup de son temps pour partager, pour changer les regards sur mon enfant, sur le duo ou le trio que nous formons lors de nos sorties. Pourtant il communique, mais il refuse le regard des autres, il adore le musique, il dessine comme un artiste, il donne des rares sourires, mais il est infiniment normal. C'est un adolescent en crise contre lui-même pour se trouver dans son époque, pour gérer sa future autonomie, pour gérer les plaisirs avec nous, avec ses grands-parents si présents, si généreux avec leurs bras.

 

Nous avons créer un cocon, un univers adapatable pour qu'il est son espace dedans, et qu'il découvre encore des liens pour aller vers les autres, mais aussi pour non pas le protéger des autres mais pour leur donner les clefs pour communiquer. Les dimensiosn évoluent, parfois deviennent nébuleuses,noires, grises puis de nouveau claires, nous aussi nous avons la fatigue, les médicaments, les méthodes, les hormones et les humeurs. Le monde est une interaction, le web permet plus de connaissances sur le sujet, plus d'approches testées pour mieux réussir dans notre évolution, sur ce chemin parfois difficile, mais honnêtement, mon fils est un être merveilleux. Pas si différent des vôtres, sans handicap, sans maladie, juste avec des repères de communication qui lui sont propres. Une intelligence parfois ultra-sensible à notre environnement, une intuition intense, et parfois un vide total sur es choses simples. Finalement un peu comme nous tous. 

 

Alors je m'habille, je suis unemaman comme les autres, avec un fils autiste, un fils comme les autres. 

 

Mobilisons-nous pour comprendre ce trouble, aux facettes multiples, simplement pour mieux communiquer, aujourd'hui et demain, les intégrer naturellement dans notre société.

www.afirra.org

www.autisme-france.fr/autisme-france

 

Nylonement

 

Communiquer différemment

Bas nylon blancs

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Bas nylon blancs

"Mais vous ne semblez jamais parler des bas blancs, tabou ou rareté ?"

 

Une question envoyée en off, vers mon email : gentlemanw@nylonvolupte.com

 

Force est de constater que je "disserte" des bas nylon, du glamour de ce symbole féminin chaque week-end, avec de nombreuses illustrations provenant d'amies, de modèles, de photographes ami(e)s et du hasard du net (pinterest, tumblr, FB, ...) mais avec une très faible pourcentage pour les bas blancs.

La première raison reste pratique, ils sont rares, oui leur production est limitée car l'offre répond à la demande qui semble faible. Une contingence de mode où le blanc est fortement assimilé au mariage, au blanc virginal, à une sainte représentation de la pureté. En mode, même si en 2014, certains créateurs ont essayé de pousser le blanc pour des jupettes ou des robes, le pratique (c'est salissant), la raison précédente (c'est pas un mariage tous les jours) ou simplement la tendance (oui mais je la mets avec quoi cette robe), ne sont pas des facteurs déclencheurs de vente. 

 

Et si certaines saisons s'adaptent aux modes, avec des couleurs claires comme le nude apparues durant trois ans avant de rester sur vos escarpins dans le fond de votre dressing, le blanc ne séduit pas facilement les gambettes. Car là encore un autre paramètre s'ajoute aux autres ci-dessus, certaines couleurs ont leurs avantages et leurs défauts. Et le  blanc se salit dès le premiers pas de ce printemps pluvieux risque de plus de ne pas être très avantageux sur des mollets ronds, sur des morphologies en formes. 

 

 

Bas nylon blancs
Bas nylon blancsBas nylon blancs
Bas nylon blancsBas nylon blancs

Finalement le blanc reste rare, trop rare même. Le plus souvent observé en blanc mat ou opaque, ou en transparence semi-opaque sur les jambes des danseuses, ces athlètes de la force et de la légèreté dont la finesse parfois effraie par les sacrifices de santé et nourriture. Des collants ou des leggings le plus souvent. Mais les mariées, les nouveaux couples, les familles recomposées et les belles fêtes associées, permettent le port du bas blanc. Dans les merceries, dans les boutiques de lingerie, dans les grands magasins, vous aurez parfois le bonheur de trouver de très belles paires de bas blancs. Certaines marques ne fabriquent que des modèles pour mariage, avec des revers très brodés, très larges sur le haut de cuisse, très ornementaux ou simplement réhaussés d'un ruban ou d'un noeud de satin. 

 

Bas jarretières ou bas avec jarretelles, les choix sont multiples.

Bas couture ou simplement voile fin et blanc, là aussi la diversité prime.

 

Et puis parfois, par hasard aussi, vous découvrirez des bas blancs de laine ou de matières plus chaudes, comme ci-dessous, privilège d'une version chaussettes hautes devenues plus longues ou d'une nostalgie plus ancienne des bas de coton, laine et soie épaisse en version blanche pour le quotidien, pour les écoles avec uniformes.

 

Bas nylon blancs

Le bas blanc est rare, mais n'est pas tabou, il est simplement peu commun, et sa disparition quasi complète du paysage de nos regards esthètes ou des jambes de vous, mesdames, semble plus due à une combinaison non évidente avec la mode.

 

Donc ce n'est pas un tabou non plus !

 

Evidence d'un hasard visuel, il se cachera peut-être sous de belles robes longues pour surprendre comme le font avec joie les bas de couleurs, rouges, orange, bleu, jaune...

 

Le bas blanc n'est pas mort, il reste un mystère discret de l'initimité des porteuses de bas. Et d'ailleurs pour les puristes du véritable  bas nylon à couture ou Fully Fashioned Stockings en anglais, sachez que les machines ancestrales qui fonctionnent encore entre France et Angleterre. Ils sont tricotés à plat, mais avec des fils blancs. Ils sont donc tous blancs avant d'être teintés pour devenir vos classiques bas noirs à couture. 

 

Bas nylon blancs
Bas nylon blancs

Alors porter le bas blanc n'est pas impossible, juste une envie à suggérer, un désir à accomplir pour soi, pour donner une couleur de porcelaine à votre peau blanche après l'hiver. Des escarpins rouges, des talons hauts avec un imprimé python noir, le blanc devient alors source de contraste et de beauté réelle.

 

Essayez, trouvez une paire merveilleuse dans une boutique où l'on saura vous conseiller, vous savourerez ensuite en tendant d'une et d'autres jarretelles vos bas blancs. Pas forcément avec un ensemble blanc, ni même une guêpière blanche, mais osez plutôt la joie des couleurs, sous votre top blanc ou votre chemisier blanc (la seule pièce de mode blanche et classique dans tous les dressings). Osez le rouge qui par une magie naturelle disparaîtra sous le blanc, avec un porte-jarretelles coordonné, et vous toute en beauté.

 

Pour finir, observez, pas le monde extérieur, car il pleut, les manteaux sont de retours, les collants opaques noirs et les bottes aussi, mais les publicités des marques de belle lingerie, vous dégusterez cette première émotion, celle de la nouveauté pour vous, d'une première paire de bas blancs, bientôt sur vos jambes.

 

 

Nylonement

Bas nylon blancs

Bas Couture

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Bas Couture

"Le Bas Couture, certes vous le décrivez comme un symbole glamour.

Mais on en voit peu et je lui trouve une ligne de vulgarité 

en trop pour les jambes de tous les jours.

Votre avis est-il réaliste ?"

 

Une nouvelle question envoyée vers mon email : gentlemanw@nylonvolupte.com

 

Etrange affirmation, avant même d'être une interrogation. Hier j'évoquais les bas blancs, une rareté, mais il est vrai qu'aujourd'hui il est plus facile de voir des collants noirs fins, des jambes nues pour les moins frileuses de ce printemps indécis, mais peu, trop peu, voire pas du tout de bas nylon à couture. D'ailleurs il est vrai que si vous en voyez aujourd'hui, ou si vous faites l'effort de repenser à la dernière fois où vous en avez vu, aperçu, cela donne le tournis. Car ce que vous aurez saisi au dos de belles jambes sous une jupe, derrière un manteau mi-long, la plupart du temps, ce sera une paire de collants. Toutes les marques sans exception produisent des collants fins noirs avec couture, car toutes font la même référence au glamour. A cette signature verticale combinée à volonté avec la petite robe noire, la couture est là, mais le plus souvent ce n'est qu'une ligne dessinée sur un voile, collée sur une jambe.

 

Fausse, oui ! mais un début d'envie de montrer cette symétrie parfaite, cette étincelle magique pour la mode. Jean-Paul Gaultier l'a souvent utilisée dans les deux modes, collants ou bas nylon, car pour son imaginaire créatif, les années 50 sont une vraie référence, un souvenir fort, une nostalgie imprégnée.

 

Bas Couture
Bas Couture

 

Le bas à couture est une donc rare , tout comme le bas nylon, celui qui se porte avec délicatesse pour sa finesse et son élégance tout particulière. Des petits plis parfois accompanent sa fluidité si inetense, un toucher intérieur et extérieur sans égal, un univers de mode  car seules les porteuses des véritables bas nylon savent où le revers se cache. Dentelle ou simplement double voile replié et cousu, les jarretelles sont présentes pour le tendre à la juste hauteur. 

 

Alors le glamour et la vulgarité, vaste débat !

 

Quels détails justifient de juger et de classer  les qualités ou les défauts. Comme souvent je dois l'avoir dit, si l'on revient à la base, ce n'est qu'un accessoire de mode entre les chaussures et le bas de la jupe ou de la robe. Une enveloppe fine prête à recouvrir de banalité la jambe ou à orner de motifs, de couelurs ou de sa transparence infinie les jambes d'une femme. 

 

Quels détails donc donnent le droit de juger de sa vulgarité, de sa beauté ? lls sont dans l'inconscient subjectif de chacune et de chacun pour le savoir réellement. Les quelques études du secteur du chaussant (terme professionnel pour désiner les chaussettes, les collants et les bas) mais aussi les articles du net et les suggestions de "st valentin" ou de "séduction" portent à croire que les jarretelles sont des artifices furieusement féminins. Une mèche explosive surtout quand c'est un ensemble rouge mal porté au soir d'un 14 février sans réel amour, mais plus sobrement un choix personnel d'une femme pour son confort et/ou pour sa sensualité cachée.

 

 

Bas CoutureBas Couture
Bas CoutureBas Couture
Bas CoutureBas Couture
Bas CoutureBas Couture

Donc les bas nylon, véritables bas nylon, d'une douceur incomparable et d'un esthétisme aux multiples superlatifs sont des accessoires discrets pour que la femme d'aujourd'hui qui decide de les porter, séduise certes, mais s'habille en premier lieu. Simplement, mais avec tant de nuances de subtilité !

 

Et la couture, nous la voyons, elle ne se cache pas, jamais, elle attire les yeux comme toujours, et je le confirme comme le ferons les belles qui illustrent cet article, ma compane comme mes amies. C'est un art de vivre ! 

 

Cette couture vulgaire ou glamour, je vous laisse devenir les juges pour répondre à cette dualité. J'ai un avis, le souvenir des regards, pour pencher fortement vers le glamour, le simple trait qui donne une allure à une silhouette.

 

Oui les yeux se posent sur ses jambes-là, ornées d'une simple verticale, et le plus souvent ils pétillent car l'élégance n'a pas besoin de plus pour être là. Nostalgie d'une époque mais avec évidence trans-générationnelle, cette ligne traverse le temps avec une volonté de volupté supplémentaire. Un esthétisme primaire de la mode, ou des traits et des courbes qui façonnent la beauté de chaque femme, quelque soit son style et sa morphologie. 

 

Merci à toutes les anonymes, à vous, toutes les passionnées porteuses de bas nylon et leurs photographes gourmets de féminité.

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Bas Couture
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